Participants à la passation de service entre les DG - fevrier 2024
Photo passation de service avec les 3 animateurs présents
Passation de service entres les DG - fevr 2024
Passation de service entre les deux DG signature doc fev 2024
Banderole passation de service DG fev 2024
Passation de service deux DG Lieu de la cérémonie

TRAVAUX DU CONSEIL SCIENTIFIQUE: REACTIONS DES PARTICIPANTS

TRAVAUX DU CONSEIL SCIENTIFIQUE: REACTIONS DES PARTICIPANTS

 

 

 

 

 

 

 

 

Description : https://www.cpac-cemac.org/wp-content/uploads/2019/11/interview2-300x164.pngDr Armand Claude MVILA, Participant Congo Brazzaville

Dr Armand Claude MVILA, Directeur Général de l’Institut National de Recherche Agronomique du Congo, chargé de la recherche en protection des végétaux, spécialiste en virologie des plantes.

« Le Cameroun est le seul pays qui a réussi à mettre sur pied un système de gestion des pesticides »

Quel est votre sentiment au terme des travaux ?

Je suis satisfait car le CPAC est une Institution Spécialisée de la CEMAC en matière de gestion des pesticides qui commence à prendre ses marques. Ici, il était question de la session inaugurale car il s’agit pour le CPAC d’adopter son plan stratégique qui va permette au CPAC de mettre ses programmes et ses activités en route pour les années qui suivent. Et le plus important ici est la gestion des pesticides dans les pays de la zone CEMAC. Car comme vous le savez, nous sommes au Cameroun et c’est le seul pays de la zone qui, jusqu’ici, a adopté une règlementation phytosanitaire et qui fait des efforts dans la gestion des pesticides. En dehors du Cameroun, il y a le Tchad, mais parce que le Tchad appartient aussi à une autre organisation sous régionale mais qui est liée un peu à la zone sahélienne. Au plan de la CEMAC, c’est le Cameroun seul qui a réussi à mettre sur pied un système de gestion des pesticides. Aujourd’hui, le CPAC avec son plan stratégique va contribuer à corriger cette faiblesse. Donc pour moi, je dirais que c’est un motif de satisfaction pour nous qui n’avons pas encore un système bien assis de gestion des pesticides.

 

Description : https://www.cpac-cemac.org/wp-content/uploads/2019/11/interview4.pngDr Jean-Christian Amédée MANDJEKA

Dr Jean-Christian Amédée MANDJEKA, Enseignant-Chercheur biochimiste-nutritionniste à l’Université de Bangui/RCA.

« Les pesticides sont utilisés pour étendre la production »

Au terme de ces assises, qu’est-ce que les populations du pays que vous représentez peuvent retenir ?

Nous participons à la première assise du Conseil Scientifique du Comité Inter-Etats des Pesticides de l’Afrique Centrale, CPAC, qui est une Institution Spécialisée de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) de gestion des pesticides. Nous savons tous que dans nos pays, les pesticides sont utilisés pour étendre la production, soit pour lutter contre les ravageurs. Cette assise permet aux scientifiques et experts de nos pays de pouvoir se focaliser sur comment gérer les pesticides qui nous viennent majoritairement d’ailleurs dans nos différents pays pour qu’il n’y ait pas d’effets secondaires aussi bien sur la population que sur l’environnement. Donc pour nous, il s’agit de définir un cadre à ces différents scientifiques pour que les populations soient mobilisées, sensibilisées et formées sur l’utilisation des pesticides et sur les différents dangers.

Description : https://www.cpac-cemac.org/wp-content/uploads/2019/11/interview1-300x168.pngAnne Flore NGO NGAMBI, Responsable Développement et Homologation CROPLIFE

Anne Flore NGO NGAMBI, Responsable Développement et Homologation CROPLIFE

« Ceci va permettre de réguler la fluctuation des produits chimiques au niveau des frontières »

Cette assise du Conseil Scientifique du CPAC est la bienvenue parce que l’année dernière déjà, je voulais entamer le processus d’homologation mais ça coinçait un peu car on ne connaissait pas les modalités. Mais au sortir de cet atelier, je sais déjà ce qu’il y a lieu de faire au niveau du processus d’homologation dans la sous-région. Et aussi le coût, qui me semblait élevé est quand même abordable. Il y a un processus défini. Et ceci va aussi nous permettre de réguler la fluctuation des produits chimiques au niveau des frontières parce qu’il y a trop d’amateurs dans le secteur. Le bienfondé pour les populations c’est surtout au niveau de la santé et de l’environnement parce qu’avec les systèmes de sécurité que le CPAC entend mettre sur pied, on pourra réduire considérablement les risques de maladies telles que l’AVC, les cancers.

Description : https://www.cpac-cemac.org/wp-content/uploads/2019/11/interview3-300x165.pngRichard NDONG MOTTO

Richard NDONG MOTTO, Directeur des Etudes Economiques, de la Planification et des Echanges à la CEBEVIRHA, consultant CPAC pour l’élaboration du plan stratégique

« Notre rôle est d’accompagner les Etats dans la sensibilisation et la formation des populations dans l’utilisation des pesticides »

Qu’est-ce qui motive la présence d’une illustre personnalité  comme vous à cette assise ?

Je suis ici en qualité de consultant dans l’élaboration du plan stratégique du CPAC pour 2020-2025. Notre travail a été fait en amont et pour le moment, on est présent pour l’assister dans le déroulement de cette assise et pour répondre aux questions relatives à la gestion des pesticides. Voilà ce qui justifie ma présence à cette assise.

Au sortir de ces travaux, quel est le sentiment qui vous anime ?

Au sortir de ces travaux, on a le plan stratégique qui est un document très important pour toute organisation digne de ce nom et qui permettra au CPAC d’avoir une visibilité sur 6 ans. Et donc, c’est un sentiment de satisfaction de voir comment cette organisation va être dotée d’un document aussi important car ce n’est pas évident.

En Afrique Centrale, plus précisément au Cameroun, on a connu une pratique de pêche qui se fait avec des produits chimiques. Est-ce que vous pouvez nous parler des conséquences de cette pratique et qu’est-ce qui est fait au jour d’aujourd’hui pour stopper cette pratique ?

Il s’agit de l’une des mauvaises pratiques dont la conséquence de suite est la rareté de la ressource. Si vous observez, vous verrez que les poissons qui sont pris aujourd’hui sont de petite taille. C’est un indicateur qui traduit bien la rareté de la ressource et dont la conséquence est l’utilisation abusive des pesticides. Donc, c’est un domaine où il faut essentiellement la sensibilisation, éducation pour que les gens sachent que dans ce domaine, il faut compter avec la durabilité, c’est-à-dire, que les générations futures puissent bénéficier de cette ressource. Donc, notre rôle en tant qu’institution sous régionale, c’est d’accompagner les Etats dans la sensibilisation et la formation des populations dans l’utilisation des pesticides.

Quelles sont les perspectives ?

Les perspectives c’est justement que ce document va nous permettre de mettre sur pied des guides de bonne conduite qui vont entrer naturellement dans la sensibilisation.

En un mot, est-ce qu’on peut connaitre les conséquences de l’utilisation des produits issus de la pêche avec les pesticides ?

Cela va de soi : les produits chimiques utilisés pour la pêche ne sont pas connus parce que très souvent, ces produits chimiques n’ont pas d’origine c’est-à-dire pas d’étiquette et de cette façon, il est très difficile pour les experts de connaître la composition chimique de ces produits. Alors lorsque vous consommez des produits issus d’une pêche illicite, vous courrez le risque de maladie.

Serge LIALE

 

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